L’histoire de la société « Les Éleveurs de la Champagne » débute en 1959. À l’époque, une dizaine de producteurs céréaliers souhaitent transformer et donner de la valeur ajoutée à leurs céréales. L’idée était de conduire l’agriculture à ajouter à son métier de base celui de la transformation et de la commercialisation des produits d’origine agricole.
Le raisonnement qui peut paraître évident aujourd’hui était très osé à l’époque : demander à des agriculteurs de se transformer en éleveurs de poulets ! L’idée séduit et la CAFC (Coopérative Agricole des Fermiers de Champagne) est créée. Les agriculteurs, devenus éleveurs, livrent leurs produits à la coopérative dont ils sont adhérents et la coopérative se charge de les abattre, conditionner et commercialiser.
Les débuts à Murigny au Sud-Ouest de Reims sont modestes, mais en 1961, la coopérative qui est reconnue en qualité de groupement de producteurs, implante à Caurel une usine d’abattage, découpe et conditionnement. Cette usine se développe et permet d’abattre et commercialiser 1 000 000 de poulets par an et de conditionner 20 millions d’œufs, toute cette production provenant des 150 adhérents régionaux.
Depuis, l’entreprise n’a cessé de s’agrandir, s’automatiser, se robotiser avec 3 extensions de site dont la création d’une plateforme de distribution de 1200 m² en 2001, et le démarrage d’un atelier de découpe totalement automatisée en 2007.
Le site compte aujourd’hui 200 salariés pour l’abattage, la découpe et le conditionnement de 220 000 volailles par semaine et l’expédition de 18 000 tonnes de produits finis. L’entreprise fait désormais partie du paysage champenois. Entreprise reconnue, elle doit sa réputation à la qualité constante et récompensée de ses produits avec les médailles régulièrement obtenues au Concours Général Agricole. Son secret pour obtenir le meilleur des volailles ? Les ressources de sa région. En effet, l’ensemble des volailles abattues par Volailles Champenoises sont élevées localement dans un rayon moyen de 120 km autour de l’abattoir (dans les départements de la Marne, des Ardennes, de l’Aisne et les cantons limitrophes) et nourries avec des céréales locales.